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L’art des Guérisseurs 1

Les extraits présentés dans cet article appartiennent à une version caduque du texte. Je les laisse, parce que je tiens à en garder une trace malgré tout.

Voici le premier d’une série de billets sur l’univers de Valone et son fonctionnement. C’est tout naturellement que je vais commencer sur l’art des Guérisseurs, car c’est pour moi un point qui revêt une importance particulière. Lorsque je lis un livre, j’aime qu’il soit logique, réaliste, autant que faire se peut, et cela même lorsqu’il se situe dans un univers fantastique. Il était donc naturel que j’ai les mêmes objectifs en écriture.

L’art des Guérisseurs est pour moi un point extrêmement particulier, sans doute parce que dans la « vraie vie » je suis vétérinaire. Alors je tenais à offrir à mon univers une médecine qui soit à la fois réaliste, adaptée à leur époque, mais surtout efficace ! Je me suis donc énormément basée sur les médecines traditionnelles, phytothérapie (médecine par les plantes), apithérapie (médecine par les produits de la ruche), acupuncture et ostéopathie. La médecine des Guérisseurs de Valone est basée sur deux principes : l’utilisation des plantes et éléments naturels et leur pouvoir.

La base de toute médecine : l’hygiène

Il est une base indispensable à toute médecine vraiment efficace. L’hygiène.

Les Guérisseurs de Valone effectuent de nombreuses années d’étude et connaissent particulièrement bien les plantes, le corps humain et ses maladies. Pour autant, ils n’ont pas connaissance de l’existence des microbes (bactéries, virus…). Mais ils ont les notions de contagion (transmission d’une maladie d’une personne à une autre) et d’infection (lorsqu’une plaie se « contamine » et « pourri »). Et plus important, ils savent, même s’ils ignorent pourquoi, que certaines mesures simples d’hygiène permettent d’éviter ou de diminuer ces problèmes.

Pour cela, les Guérisseurs utilisent l’eau et la chaleur comme base de nettoyage, mais aussi le savon et certaines plantes qu’il ajoutent à l’eau bouillante pour créer une « eau purifiante », qui n’est autre qu’une version basique de nos désinfectants. Vous vous demandez peut-être comment ils en sont arrivés là alors qu’il ne connaissaient pas les germes. La réponse est simple, comme chaque science à toujours évolué depuis la nuit des temps : par expérience. En constatant que certains gestes entraînaient certaines conséquences, qu’une plaie propre guérissait mieux qu’une plaie sale, etc…

Décoction thym - La santé dans mon assiette
Décoction thym – La santé dans mon assiette

Extrait

« Seth mit de l’eau à bouillir et y ajouta des feuilles de sauge*, ainsi que de l’échinacée**, du thym*** et du millepertuis**** afin d’obtenir une eau aux vertus purifiantes. Il y jeta également une fine aiguille métallique et un fil.

[…]

Il entendit l’eau bouillir et récupéra le récipient. Il s’installa en tailleur sur le sol, le petit miroir d’argent qu’il utilisait pour se raser posé devant lui. Une fois l’eau un peu refroidie, il commença par purifier la plaie de son épaule et appliqua une fine couche de miel dessus. Le miel arrêta le saignement qui avait repris lors de la purification et c’était le meilleur des cicatrisants.

Seth s’attaqua alors à la blessure de sa gorge. Il la nettoya et l’observa à l’aide du miroir. Elle n’était pas si profonde et ne saignait pratiquement plus, mais il savait que s’il ne la refermait pas, elle mettrait beaucoup plus longtemps à guérir et laisserai une cicatrice particulièrement visible.« 

Le fils de l’Ange – Chapitre 14

Ophélie Hervet

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Sources :

*Feuilles de sauge : Salvia officinalis. Antiseptique (antiviral et antibactérien), anti-inflammatoire. (Monographie)

**Echinacée : Echinacea purpurea. Anti-infectieux, antibiotique naturel.

***Thym : Thymus vulgaris. Antiseptique (floramedica)

****Millepertuis : Hypericum perforatum. Autre fois considérée comme une plante magique, elle était appelée « chasse diable ». Antiseptique et analgésique. (wikipédia, monographie passeport santé, aromathérapie, Floramédica)

Informations tirées du Guide des plantes médicinales et de « Conseils d’utilisation des plantes » par le laboratoire de phytothérapie Wamine, et de diverses autres sources (floramédica)

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