Il y a quelque temps, je vous présentais mon triton caractériel. Je reviens aujourd’hui évoquer avec vous l’un de mes meilleurs pièges à Muse. Et si j’en crois ce que j’entends autour de moi, je ne suis pas la seule sur qui cette astuce fonctionne. Alors, voyons ensemble en quoi le fait d’avoir une bonne hygiène corporelle peut nous aider à écrire !
Je crois que le vrai secret de la douche, c’est qu’elle nous permet de laisser divaguer notre esprit. Je ne sais plus qui disait que l’ennui nourrit l’imagination. Lorsque l’on se douche, on effectue une action mécanique et habituelle. Et pendant ce temps-là, nos pensées s’égarent.
Bien sûr, il arrive qu’elles tournent en boucle sur des soucis IRL. Mais ce moment de détente et de déconnection m’apporte toujours une autre vision des choses. Peut-être parce que c’est « ma pause », le moment où je m’autorise à ne pas être productive, à ne pas réfléchir, à ne pas chercher de solutions. Alors, mon cerveau en profite pour faire n’importe quoi (en général : tuer des gens, avoir soudain une répartie du tonnerre, ou me sortir d’une situation inextricable en mode superhéroïne).
Évidemment, il suffit que je cherche à orienter Muse dans une direction précise (au hasard, sur la scène en cours sur laquelle je sue depuis deux heures) pour qu’elle fasse tout autre chose. Parfois, je ressors de la douche avec mon prochain article de blog pré-écrit dans ma tête alors que je cherchais comment sauver un personnage d’une embuscade. Bon clairement, les articles de blog, je prends aussi ! Même quand ce n’était pas le but premier (et non, celui-ci ne s’est pas écrit sous la douche).
Et si certaines fois, je prends juste plaisir à me vautrer dans ses élucubrations inutiles, il m’arrive de la recadrer.
En général, quand je suis allée prendre ma douche « exprès » pour débloquer une scène. Parce que oui, certains jours, mes horaires de douches sont dépendant de mes blocages d’écritures. Et si j’essaye de en pas en prendre plus d’une par jour (conscience écologique oblige), il m’arrive de m’enfermer dans la salle de bain à 15 h parce que « j’y arrive pas et que ça me soule ». Et vous savez quoi ? En général, ça marche. Parce que quitter l’interface de l’ordinateur qui me rappelle que je suis « censée écrire » me retire la pression de ne pas y arriver. Parce que ne pas avoir Twitter et Facebook sous la main pour occuper mon esprit m’interdit de procrastiner. Parce que ne plus avoir mon début de scène sous les yeux m’autorise à aborder ce passage par un autre angle, à y réfléchir à l’envers, à l’amorcer par la fin, ou à partir sur des idées ridicules qui finissent de proche en proche par me ramener sur un truc cohérent.
Bref, la douche est la meilleure amie de mon triton, et je ne compte plus les fois où je me enfermée dans la salle de bain par dépit et en suis ressortie pour me jeter sur le clavier. Alors, n’hésitez pas, lavez-vous souvent. Avec un peu de chance, prendre une douche vous aidera à écrire (et au pire, vous serez propre).
Moi, mon souci, c’est que quand je suis sous la douche et que Muse s’en mêle… Bah je la regarde divaguer. Longtemps. Très longtemps. Et… sans me doucher, bien sûr. Enfin, si, avec l’eau qui coule, mais rien de plus productif.
Bref, c’est pas du tout écologique. DU TOUT !
Et puisque je prend la douche le matin / début d’aprem et que j’écris le soir… Bah ça me sert même pas à me débloquer en plus.
Nan, la douche, c’est surfait.
Le combo plaid/chocolat, par contre…. XD
Rhoooo, la vilaine Muse. C’est ça d’avoir apprivoisé un vampire glucovore, en même temps. Que de la contrariété.