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Actualités, Hurlements

Qu’a donné 2022 ?

Le mot magique de 2022 était curiosité. J’avais pour objectif d’avancer tranquillement en variant les activités, de tenter de nouvelles choses en art, en sport, au travail… eeeeet… well. Au moment du bilan, je n’ai pas l’impression que cette année ait ressemblé à grand-chose. En fait, quand j’y regarde avec du recul, j’ai plutôt l’impression d’une année de clôture.

Au boulot, changement d’ère

L’année a commencé sur l’idée d’une association. Pour résumer, dans mon boulot, il y a de petites entreprises avec un ou plusieurs patrons « associés » et des salariés. Je devais passer de salariée à associée, sauf que ça ne s’est pas passé comme prévu. Au final, décision a été prise de revendre la boîte à un grand groupe.

Mon côté anticapitaliste peine avec cette idée, mais je ne peux pas nier que cela va nous apporter une certaine tranquillité d’esprit. Plutôt que de rejoindre ma boss au rang des associés et de travailler plus, c’est elle qui me rejoint au rang des salariés et qui travaille moins. Au final, nous voilà toutes les deux à temps partiel pour début 2023. Et… et c’est ce que je voulais, au final. C’est ce dont nous avions toutes les deux besoin pour pouvoir équilibrer le reste.

Vieille porte de grange à demi fermée, par laquelle passe un fouilli végétal.
Image par Peter H de Pixabay

Communication et réseaux sociaux

Cette année, j’ai passé beaucoup (trop) de temps sur twitter. Ce réseau devenait de plus en plus chronophage. Alors, je crois qu’au final, l’abandonner à cause d’Elon Musk était ce qui pouvait m’arriver de mieux.

En parallèle, l’avalanche de publicités sur instagram a réussi à m’en dégoutter assez pour franchement réduire mon temps de connexion, même si je l’alimente toujours. Et mastodon ne trigger pas suffisamment mon système de récompense pour que j’y passe des heures.

Merci les « gros réseaux » de devenir de plus en plus commerciaux. Vous me sauvez de l’addiction.

L’écriture, un nouveau départ

En 2022, j’ai dû faire le deuil de la publication de 2 romans sur lesquels je travaillais depuis 2019. Trois ans de travail et d’acharnement qui n’aboutiront pas. C’est le jeu, quelque part. En échouant sur ces textes, j’ai appris des choses : ce que n’était pas une trilogie, qu’il n’y avait pas besoin d’équilibrer à tout prix les fils rouges des personnages, que travailler sur des gangsters dans le monde réel c’était se tirer une balle dans le pied, que Reines de coeur est vraiment une maison d’édition exceptionnelle, et que je voulais publier en imaginaire et non en romance (à la possible et notable exception de Reines de coeur, donc).

Cela va me prendre du temps. Rien n’est prêt. Je ne sortirai rien avant au mieux 2026 (1 an de travail, 1 an de soumission, 1 an de corrections édito). C’est dur, après avoir « lancé une carrière » grâce à 3 publications en 2 ans. Sauf que je n’ai rien lancé du tout ; les lectorats FF et MM ne sont pas poreux, mon troisième roman ne s’est pas du tout vendu et le premier a fini en queue de poisson car annoncé à tort comme une trilogie. L’échec.

Tant pis. On recommence à zéro et essaye faire mieux la prochaine fois en tirant des leçons de mes erreurs.

Time to work hard and hope for the best.*

Parfois j’ai l’impression de tourner en rond

J’ai l’impression, à chaque début d’année, d’annoncer « ça y est, cette fois j’ai clôturé ce qui en avait besoin, j’avance », et de redire la même chose un an plus tard. Peut-être que c’est ce qu’on passe sa vie à faire : clôturer une grande étape après l’autre et avancer.

Il faut dire que j’ai passé beaucoup de grandes étapes « de vie » ces dernières années : CDI durable il y a 4 ans, achat de mon appartement avec gros travaux il y a 2 ans, augmentation conséquente de salaire il y a 1 an (avec une augmentation du temps de travail), fin de mon premier tatouage cette année et retour à temps partiel dans 1 semaine (mais avec toujours un bon salaire ^^). Je valide peu à peu les étapes de l’adulting sans vraiment m’en rendre compte et sans vraiment l’accepter non plus. Mais c’est une question pour un autre article.

Concernant les arts, j’ai ouvert mon premier blog il y a… 8 ans (god), créé un vrai site internet d’autrice il y a 4 ans, publié mon premier roman il y a 3 ans et demi, lancé ma newsletter et ouvert mon site à la photographie il y a 1 an. Fin 2022, je reviens à la SFFF en entamant la réécriture d’un vieux roman de diesel punk.

Et pour 2023 : le mouvement

Ce sera mon mot de l’année. Je veux écrire, coudre, lire, faire du puzzle, fabriquer des bougies, vendre mes photos, bouger assez pour comprendre, accepter et consolider mon corps en carton, apprendre la LSF et mettre en avant mes spécialités dans le cadre de mon boulot.

Pour le reste…

Je laisse la partie sur ma vie privée pour la newsletter qui paraîtra la semaine prochaine. Il n’est pas trop tard pour vous y abonner si vous le souhaitez. Elle ne sort qu’une fois par mois, parce qu’il est important pour moi de ne pas pourrir vos boîtes mail de trucs que vous n’aurez pas le temps de lire. J’y pose un petit billet d’humeur et le récap de mes actus et publications sur ce blog.

En attendant, bonnes fêtes de fin d’année. J’espère que vous les passerez avec votre famille choisie et les gens que vous aimez. Et à l’an prochain pour de nouvelles aventures !

*Il est temps de travailler dur et d’espérer le meilleur.

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