Quoi de neuf pour cet été ?

LogoDernière actu :

Au début de ce printemps, je vous disais poursuivre l’écriture de Belle du désert. Je suis désormais passée à autre chose, sans achever ce projet qui s’avère être un plus gros morceau que ce que je croyais. Mais je vous en parle plus bas. Ici, je vais me contenter de dire que la discipline est difficile à maintenir. Fatigue et stress minent ma productivité et enclenchent mes mécanismes de défense (qui consistent à me noyer dans une obsession pendant quelques semaines d’affilée). Ce sera le sujet de la première newsletter de l’été. N’hésitez pas à vous abonner 😉.

LogoEn travail :

Écriture / Corrections :

Lorsque j’ai réalisé que Belle du désert serait bien plus complexe qu’espéré, j’ai décidé de mettre ce roman en pause pour m’attaquer au vrai chantier de l’année : les corrections de Habemus papam. Si vous me suivez depuis longtemps, vous vous dites peut-être que ce n’est pas la première fois que j’en parle. En effet, ce roman écrit en 2016 a été réécrit en 2023, corrigé début 2024, soumis à relecture, et j’attaque désormais ce qui sera la dernière correction avant soumission éditoriale. J’ai bien l’intention d’y arriver avant la fin de l’année.

LogoSalons :

Je n’ai pas de salons prévus cet été.

LogoExtrait :

_Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde.
Ma jambe gauche peine à me répondre. Déjà la douleur irradie comme un feu froid jusqu’à ma hanche. Je cligne des yeux, étourdi, choqué. La douleur accapare tout mon esprit. Non. Je dois le tuer. En finir. Si je me tais, je suis mort. Juste un pas, ma lame dans sa gorge ou son oeil, pour aller vite. Avant la fin du psaume. Je calcule la distance, les ouvertures…
_Oui, le bonheur et la grâce…
Un mouvement. Je cligne pour chasser la sueur de mes yeux, peine à deviner la silhouette derrière le monstre. Puis une lame s’extirpe de la gorge de la créature dans un flot de sang noir. Le démon s’écroule. Immobile. Mort. Je relève les yeux, note la silhouette athlétique, les vêtements sombres et prêts du corps, le regard fier et déterminé au milieu d’une peau sombre. La femme, celle qui était agenouillée près de la carcasse. La femme a tué le démon.

Gabriel – Habemus papam