Depuis la sortie de Prison Putsch il y a deux ans, plusieurs personnes m’ont posé la question du tome 2 promis. Jusque là, j’annonçais que le second tome était simplement en retard. Il me faut me rendre à l’évidence, il n’arrivera pas.
Dramatique ? Moi ?
Erreur et renoncement
Je ne sais pas si ce roman était trop ambitieux pour moi, ou si ce sont les circonstances extérieures qui se sont liguées pour m’en dégoûter (sans doute un peu des deux). Quoiqu’il en soit, il est temps d’abandonner.
J’accepte d’autant mieux de prendre cette décision que je sais que mon roman n’a pas besoin de ce tome 2. Muse a pour habitude une certaine réluctance à quitter des personnages que j’ai aimés. Cela me donne la douteuse habitude d’écrire des pseudo-séries : des romans indépendants qui peuvent se lire à la suite les uns des autres. Mon erreur de l’époque (alors que ma carrière d’autrice n’en était qu’à ses balbutiements), est de ne pas avoir su faire la différence entre des romans entrelacés et une série.
Il y a trois ans, j’ai présenté ce roman comme une trilogie à ma maison d’édition. C’était une erreur. Prison Putsch a été pensé et écrit comme un one-shot et il n’a fondamentalement besoin de rien d’autre pour exister.
Résumé
Alessio a dévoué sa vie à son clan. Et si protéger sa famille signifie passer plusieurs années derrière les barreaux, c’est un sacrifice auquel il consent. Pour assurer ses arrières une fois en prison et mettre son neveu à l’abri de sa pire ennemie, l’héroïne, Alessio a tout prévu. Il sait comment placer ses pions entre les murs opaques du pénitencier, quelles alliances nouer et qui éviter de contrarier. Après tout, ce n’est pas son premier séjour à l’ombre…
Toute cette mécanique bien huilée vole en éclats quand Alessio rencontre PA, son codétenu. PA, ouvertement gay, putain attitrée du parrain, est tout ce qu’Alessio n’est pas. Ou tout ce qu’il n’a jamais pu s’avouer être.
Bientôt, son neveu n’est plus le seul qu’Alessio veut protéger même si, pour cela, il faut parfois tout risquer et se dresser contre ceux qui détiennent le pouvoir : devenir parrain à la place du parrain pour rafler la mise. Une entreprise dont Alessio risque de ne pas ressortir indemne. Ou vivant.
Et si c’était derrière les barreaux, à l’abri des regards et du monde extérieur, qu’Alessio était le plus libre ?
Alors, qu’en est-il de ce roman ?
Alors, si vous attendiez la suite pour acquérir ce roman, sachez que vous pouvez l’acheter et le lire pour lui-même. Son seul défaut (à ce sujet, du moins), c’est le 1 sur la couverture qui n’aurait jamais dû s’y trouver.