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Connection error, Annabeth Albert

Me revoilà avec la chronique d’un M/M que j’ai lu l’année dernière, et relu dernièrement parce qu’il m’avait laissé un très bon souvenir : Connection Error d’Annabeth Albert. Ce texte est le tome 3 de la série « gamers », mais j’avoue ne pas avoir lu les deux précédents parce que c’est la problématique « militaire » qui m’intéressait ici. Je suis navrée pour les francophones exclusifs, mais encore une fois, je n’ai pas trouvé de traduction française de ce texte (ma mauvaise manie de lire en VO).

Au niveau style d’écriture, c’est classique et efficace. Difficile pour moi de faire un retour prévis sur un texte en langue anglaise, si ce n’est qu’il est assez fluide pour que je l’ai lu sans difficultés. Tout en restant vivant et immersif.

Côté intrigue, il faut savoir que Connection error associe deux éléments qui marchent toujours pour moi dans un M/M : un militaire et un héros atteint de handicap. Ici… il s’agit du même personnage : Ryan, un vétéran amputé des deux jambes suite à une opération militaire qui a mal tourné.

Couverture du roman connection error

« It’s typical of video game programmer Josiah Simmons to be the last one on the plane on the way to the biggest meeting of his career. Though he’s (mostly) coping with his ADHD, he can’t handle another distraction. But he also can’t ignore his rugged seatmate—especially once he learns the military man’s a fan of his game.

Ryan Orson refuses to let his severe injuries pause his career as a navy SEAL. He’s got hours of grueling physical therapy ahead of him, and no time for anything that might get in the way of his return to active duty. But that doesn’t mean he’s above a little first-class flirtation with geeky-cute Josiah.

When a delay strands the pair in St. Louis, they agree to share a hotel room and a night of gaming. Neither expects their new connection to move to the next level in the light of day. Opposites may attract, but is this game over before it’s even begun? »

Version française (traduite par mes soins) :

« Pour le programmeur de jeu video Josiah Simmons, il est classique d’arriver dernier à bord de l’avion qui l’emmène à la réunion la plus importante de sa carrière. Et même s’il gère (à peu près) son syndrome HSHA (Hypersensible/hyperactif), il ne peut se permettre une nouvelle distraction. Mais il ne peut pas non plus ignorer son solide voisin de siège _ surtout lorsqu’il apprend que le militaire est fan de son jeu.

Ryan Orson refuse de laisser ses blessures graves mettre en pause sa carrière dans la NAVY. Il a des heures d’épuisante thérapie de réadaptation qui l’attendent, et ne peut pas se permettre de laisser quoi que ce soit se mettre en travers de sa route de retour en service actif. Mais ça ne veut pas dire qu’il est contre un gentil flirt de voyage avec le mignon geek Josiah.

Quand un contretemps les bloque tous les deux à Saint-Louis, ils décident de partager une chambre d’hôtel et une nuit de jeu. Aucun d’eux n’imagine que cette nouvelle connection va passer au niveau suivant à la lumière du jour. Les opposés s’attirent parfois, mais ne risquent-ils pas de faire game-over avant même que la partie ne commence ? »

J’ai toujours eu un intérêt particulier pour les héros handicapés, peut-être parce que j’aime me projeter dans un personnage qui a des problématiques particulières, qui m’interpelle. Et à ce niveau, il est très rare de trouver des personnages amputés. De plus, l’histoire se déroule peu de temps après son amputation, Ryan est donc toujours sur une période de deuil, d’adaptation à son nouveau lui. Et c’est un moment que j’aime beaucoup explorer : celui où l’on doit renoncer à son ancienne vie, pour accepter et recommencer à avancer.

Pour autant, pas d’auto-apitoiement dans ce texte, parce que Ryan est un personnage particulièrement actif et volontaire. Le suivre pendant sa réhabilitation, avec toutes les problématiques qui se posent dans ce genre de période, les difficultés, les doutes, la réappropriation de son corps… apporte un vrai plus à la romance qui n’est finalement presque là que « en plus ». Alors même qu’il n’y a pas d’intrigue secondaire particulièrement recherchée.

Bref, vous l’aurez compris, ce qui m’a touché dans ce texte, c’est vraiment le côté « personnages », en particulier avec Ryan. Même si Josiah, programmeur de jeu video socialement inadapté, apporte son lot de fraicheur et de maladresse à l’ensemble et participe à donner une bonne dose de « feel good » à ce roman, malgré la dureté des problématiques abordées.

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