Ces dernières années, j’ai tenté pas mal de choses en relation avec le développement personnel et le bien-être. Suite au départ de ma sophrologue, j’ai donc décidé de m’essayer au yoga. J’avais pas mal entendu parler de cette pratique supposée être un bon complément à la sophrologie.
Si certains points m’ont effectivement rappelé la sophro, avec des méditations guidées, des mantras et des sons… je n’ai pas vraiment accroché à la partie sur le travail physique. Clairement, mon corps ne suit pas malgré la « douceur » théorique des exercices. Peut-être ne me suis pas laissé assez de temps pour les apprivoiser, les comprendre, et pour me remuscler. Mais… je crois qu’à la fin, j’y allais avec trop d’appréhensions pour pouvoir en retirer quoi que ce soit.
J’ai donc pratiqué moins d’un an. Largement insuffisant pour permettre aux mouvements de devenir naturels. Et donc, pour permettre à mon esprit de se poser assez pour entrer dans cet état de profonde concentration que j’ai connu dans la pratique du iaido (art martial japonais de maniement du sabre) et que, je crois, je recherche dans mes autres pratiques depuis que j’ai arrêté.
Au final, la conclusion de mon année de yoga est un désir franc et sincère de reprendre le iaido après presque quatre ans d’interruption. Je sais que je vais avoir du boulot pour m’y remettre, me remuscler sans me faire mal, retrouver mes postures et mes automatismes, puis reprendre ma progression. Mais pour la première fois depuis que j’ai arrêté cette pratique, j’ai une sincère envie d’y retourner. Parce que ce que j’ai connu avec le iaido, je ne l’ai jamais retrouvé ailleurs malgré mes recherches. Peut-être parce que la culture japonaise me parle plus que toute autre, m’ancre assez pour me donner le désir de continuer à avancer.
Bref, je reviendrais sans doute en fin d’année pour vous faire un article sur le iaido et ce qu’il m’a apporté (quand j’aurais retrouvé assez de niveau pour cesser de haïr la pratique).