*Pointe un museau contrit de derrière un article poussiéreux*
Vous avez peut-être remarqué que j’étais sévèrement à la bourre sur mes articles ici… non, ce n’est pas qu’une impression. Je pourrais dire que je suis complètement overbookée, mais ce ne serait sans doute pas totalement honnête non plus.
Oui, j’ai du boulot, de l’IRL, de la paperasse en cours… mais je suppose que je serais malgré tout capable de dégager un peu de temps pour ce blog si j’y tenais vraiment. Le truc, c’est qu’entre les corrections qui s’enchaînent (et vous savez à quel point j’aime ça, les corrections), les deadlines et autres joyeusetés, je n’ai juste aucune envie de rédiger des articles.
En bref, mon temps de cerveau disponible est occupé à autre chose, et mon temps de cerveau indisponible s’enfile des romans au kilomètre pour oublier que je dois corriger (et que je n’ai rien écrit d’enthousiasmant depuis presque un an). Alors, quand la question s’est posée de savoir si j’avais vraiment envie de me forcer à faire ça *en plus*, j’ai décidé que la réponse serait non.
Je ne suis pas en train de vous dire que j’abandonne ce blog. En réalité, je n’ai même pas l’intention de le mettre en pause. Seulement, le rythme imposé d’un article par semaine que je tenais pas trop mal depuis presque 3 ans ne me convient plus. Et je n’ai pas spécialement envie de m’y forcer.
En réalité, je ne suis pas une blogueuse et je ne l’ai jamais vraiment été. Je suis une autrice qui partage son parcours et ses avancées. Je suis une louve qui erre sur les chemins d’une vie parfois un peu paumante. Je suis une lectrice boulimique qui aime parler des livres qui l’ont marquée. Mais je ne suis pas une blogueuse.
Je vais donc poursuivre ce blog, mais à mon rythme, sans obligation, sans timing imposé et sans pression. Parce que j’en ai déjà bien assez comme ça avec mes publications en cours et mes romans entâmés.
Ceci dit, j’ai lu dernièrement deux romans que j’ai bien envie de partager avec vous, alors il est fort possible que je repasse dans le coin dans pas si longtemps… *sifflote d’un air innocent en regardant le ciel étoilé*