Vieux livres sur une étagère.
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Mon amie Gabrielle, Cordelia

Je l’attendais depuis un temps certain, maintenant. En fin d’année, j’ai enfin eu entre les mains le premier roman écrit par la blogueuse et youtubeuse Cordelia (des chaines Cordelia aime et Princ(ess)e).

J’ai découvert cette youtubeuse l’année dernière et j’ai tout de suite aimé ses chroniques littéraires. Réfléchies, argumentées, parfois sans concession mais jamais méchantes, et très souvent orientées sur des ouvrages de SFFF (ça vous étonne?) et des personnages queers. Autant dire, mon élément de prédilection ! Alors son premier roman, je l’ai dévoré. Même s’il s’agit de littérature blanche, ce que je lis vraiment très peu.

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« C’est l’histoire de Salah et Gabrielle, deux meilleurs amis, qu’on va suivre pendant 10 ans de leur vie.

Au début, Salah et Gabriel ont à peine 17 ans. Ils sont en terminale, partagent la même chambre d’internat et ont des problèmes d’adolescents, certains problèmes étant plus graves que d’autres…

Puis, on fait un bond dans le temps ! On est en 2011, Salah a fait sa vie de son côté. Un jour, il reçoit un message de son camarade de lycée. C’est l’heure des retrouvailles, mais ils ont tous les deux beaucoup changés. Surtout Gabrielle.

Nouveau voyage pour atterrir en 2014. Salah et Gabrielle ont maintenant 27 ans et doivent faire face à des problèmes de grandes personnes. Le genre de problèmes qui auront un impact sur toute leur vie et leur avenir. »

Passons à la critique. La couverture est très originale, stylée. Bon, personnellement, je n’aime pas du tout ce genre d’illustrations. Question de goût.

Je l’ai lu presque sans pause. L’histoire est entraînante, le style fluide et maîtrisé, les personnages crédibles et attachants. L’intrigue n’est pas particulièrement complexe ou foisonnante, sans que ce soit vraiment un soucis. C’est un récit de vie qui s’assume. Un peu militant sans doute, mais pas rébarbatif pour autant.

Chaque personnage a son caractère, sa voix, transmis grâce à deux types de narration différents. On les regarde vivre, on a parfois envie de les baffer pour les secouer un peu. Bref, ils sont vivants. J’ai d’ailleurs un coup de cœur un peu particulier pour le personnage de Salah. Son caractère, ses qualités mais surtout ses défauts le rendent vraiment attachant. Et ça pour moi, c’est et ce sera toujours le plus important !

Que vous dire sur la fin… que c’est le genre de fin que je déteste lire, mais que j’aime à retardement. Celles qui vous frustrent, parce que vous auriez aimé que ça se termine autrement… sauf qu’en fait, est-ce que ça aurait vraiment pu se terminer autrement ?

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