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Création de personnages : Laurent alias « Alpha »

Me revoilà pour vous parler de la création d’un personnage ! Aujourd’hui, je vais décortiquer Laurent, alias « Alpha ». Le chef du gang des Loups d’acier dans mon roman Nuits Blanches à paraître chez Reines de Coeur.

Ce personnage a vu le jour dès la première version du roman. Il n’y faisait qu’une brève apparition, mais son physique (très modifié) m’a immédiatement interpelée. À la correction, sa place est un peu plus importante, même s’il reste bien souvent en arrière de l’intrigue (son homme de main est « physiquement » plus présent). Mais c’était trop tard, le personnage m’avait accrochée. Et comme souvent dans ces cas-là, ça a donné lieu à une nouvelle servant de préquelle à son histoire (nouvelle non disponible pour le moment, mais ça viendra !).

Un personnage secondaire fondamental

Tout d’abord, Alpha est un personnage très important dans ces romans, de par son statut. S’il n’apparaît que dans quelques scènes de Nuits Blanches et n’aura probablement qu’un rôle secondaire dans Jours rouges, il est essentiel à l’équilibre des forces qui régissent le bas-Paris.

En effet, ces deux romans explorent deux gangs au fonctionnement presque symbiotique : l’hôpital de Marc dans Nuits Blanches et les Loups d’acier dans Jours Rouges.

L’hôpital a clairement permis aux Loups d’acier de devenir ce qu’ils sont : un gang qui fait peur, notamment par l’aspect très cybernétique de ses membres et leur côté un peu « fanatique » sur les modifications corporelles. À l’opposé, l’hôpital ne possède aucune force de frappe et les Loups deviennent de facto les hommes de main de Marc dès qu’il en a besoin. Et c’est cet équilibre qui donne sa force et son pouvoir à cette union si influente au sein de la société indigente du bas-Paris.

Un homme au physique troublant

Mais bien sûr, ce qui m’a marqué chez Alpha dès sa première apparition, c’est son physique. Le chef des Loups d’aciers, gang dont la signature est le haut degré de cybernétisation de ses membres, se devait d’être très représentatif de ce côté « cyborg ». Il possède dont 4 prothèses mécaniques : le bras gauche coupé juste sous l’épaule, le bras droit épaule incluse, la jambe droite à partir de mi-cuisse et l’oeil droit.

Cette image du jeu video Deus ex est ce que j’ai trouvé de plus approchant de la manière dont j’imagine physiquement Alpha.

Personnage de Deus ex.
Personnage du jeu Deus ex.

Or, si l’apparence d’Alpha a clairement été le déclencheur de la cybernétisation du gang, lui n’a pas choisi de devenir un cyborg. Pris dans une explosion lorsqu’il avait 17 ans, ses modifications étaient toutes des conséquences d’amputations médicales. Et il l’a extrêmement mal vécu à l’époque !

Un chef de gang nuancé

Mais la plus grande nuance d’Alpha, c’est qu’il n’a jamais voulu du rôle de chef.  Du jour où son père est mort, Alpha a été contraint d’endosser un rôle : celui du chef de gang fier et impitoyable. Une performance qui l’a obligé à exhiber son corps qu’il voyait comme déformé et monstrueux… et à regarder ses hommes se faire modifier volontairement pour suivre son exemple quand lui n’aurait demandé qu’à rester humain.

Libre et (poly-)Amoureux

Mais dans sa vie privée, Alpha reste lui-même. Et ses proches savent à quel point il est en réalité un homme doux, émotionnellement dépendant, parfois fragile. Ce qui le tient debout, se sont ses liens avec les hommes de sa vie : son sniper Nathan et son second Bêta (et dans une moindre mesure, son meilleur ami Marc).

Les deux hommes partagent sa vie et son lit depuis plus de dix ans, de manière indépendante. Deux hommes à qui il n’a pas peur d’avouer ses failles, ses faiblesses et ses doutes. Comme par exemple la culpabilité face aux séquelles toujours présentes des blessures qu’il a infligé à Nathan, peu de temps après l’implantation de ses membres cybernétiques.

Et ce poly-Amour, il le vit librement et au grand jour, sans la moindre hésitation. Un exemple qui a permis à ses compagnons d’avoir eux-aussi d’autres amant-e-s et partenaires au sein du gang et en dehors. Au point que cette liberté de relations hors norme participe à la réputation sulfureuse des Loups d’acier auprès des extérieurs. Ils sont pourtant moins dangereux quand ils font l’amour plutôt que la guerre, non ?

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