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Les limites de la dispersion

Mon dernier article remonte à mars, alors je me suis décidée à venir vous exposer ici mon problème du moment : je crois que j’ai trouvé les limites de ma capacité de dispersion…

Si, lors de mes premiers pas dans l’écriture, je ne travaillais qu’un seul projet à la fois, il y a un moment déjà que ce n’est plus le cas. Voilà plus de 4 ans que j’écris et presque 3 ans et demi que j’ai terminé mon premier roman. Ça fait donc… 3 ans et demi que j’ai découvert la joie immense (ou pas) des corrections.

Homme au désespoir

Depuis, j’ai toujours été en train de corriger un texte : celui-là ou un autre. Parce que si j’écris relativement vite, je mets trèèèèès longtemps à corriger. Surtout les vieux projets sur lesquels il y a tant à faire. Parce… oui. Il faut se rendre à l’évidence. Il y a 4 ans, j’écrivais mal (mais genre, vraiment mal. Et là je réalise tout le chemin accompli depuis, mais ce n’est pas le sujet).

Bref, s’il y a une chose que j’ai vite compris, c’est que je ne pouvais pas travailler uniquement sur des corrections, ou pas pendant longtemps (je crois que 3 ou 4 semaines est mon maximum), sinon, je craque un câble. Parce que je hais les corrections, vraiment. C’est une partie que je trouve fastidieuse, pénible, pointilleuse mais aussi très stressante. Parce que si je n’ai jamais vraiment eu de mal à poser des mots sur une page, quand je corrige, j’ai l’obligation de faire de ce texte le meilleur que je suis capable de donner. Et même si c’est en partie ridicule, parce qu’un éditeur me demandera forcément une nouvelle correction avant de publier, je me fous toujours une pression énorme sur le sujet. Et puis, il faut bien le dire : corriger c’est chiant. Parce que l’histoire, je la connais déjà.

Tout ça pour dire que depuis tout ce temps, j’ai appris à jongler avec deux projets en permanence : une correction et un premier jet. Et puis, il m’est arrivé de jongler entre avec 2 premiers jets en même temps, parce que je ramais trop sur l’un d’entre eux. Alors, j’ai parfois eu besoin d’un projet plus léger pour m’offrir des moments de détente pendant que je travaillais sur un texte qui me faisais galérer mais que je ne voulais pas abandonner.

Sauf que là… je crois que j’ai craqué mon câble : parce que je bosse 4 textes en même temps. Et clairement, j’ai dépassé mes limites. Résultat, ça fait 3 semaines que j’alterne à coup de 2 projets par semaine et… à chaque fois je rame à me remettre aux deux autres. Du coup, j’ai décidé de dire stop à l’un d’eux. Même si c’est toujours compliqué de mettre un projet en pause. Surtout quand on a une Muse comme la mienne qui a toujours de nouvelles idées et n’a jusqu’à présent jamais réussi à reprendre un projet mis en pause (mais je sais que j’y arriverais un jour !).

Tas de paperasse

Bref, petit tour d’horizon de mes 4 projets en cours, et de pourquoi j’abandonne celui que j’abandonne (cliquez sur les titres pour en savoir plus 😉 ):

Le fils du Cobra :

Ce projet, c’est le number one. Ce fameux premier roman écrit qui est toujours en corrections depuis. Or, j’approche de la fin (pour de vrai, cette fois). Au point que je pense l’envoyer aux éditeurs d’ici 2 mois maximum. Après 4 ans de travail dessus… j’avoue que j’ai hâte de le terminer et de mettre ça derrière moi (même s’il y a les 3 tomes suivants qui attendent leur tour, mais on faire semblant de ne pas être au courant). Bref, plus que 7 chapitres à revoir. J’y suis presque !

Spirite :

Ça, c’est le projet imprévu qui s’est imposé parce que… je crois que je ne suis plus capable de ne pas avoir un projet à quatre mains avec Karine Rennberg. Et après plus d’un an passé à écrire des cross-over fanfic de nos propres textes… nous avons enfin un projet « sérieux » sur lequel nous concentrer. Un roman prévu comme tel dès le départ, qui sera publiable en l’état. Ce qui, en prime, fait disparaître la petite part de culpabilité liée au fait d’écrire des textes dont nous ne savions pas quoi faire.

Jours rouges :

Ça, c’est mon projet « sérieux ». Ou plutôt, c’est le projet que je sais que je suis censé écrire. Tout simplement parce qu’il s’agit du tome 2 de Nuits Blanches, qui va sortir à Noël aux éditions Reines de coeur. Et c’est la raison pour laquelle ce projet est très logiquement prioritaire : il a été virtuellement accepté sur pitch par mes éditrices. Or, chaque auteur et éditeur (et surtout lecteur) sait qu’il est mauvais de faire trop attendre entre les différents tomes d’une série. Et puisque je sais qu’il y aura sans doute une petite année de travail éditorial dessus, je dois être capable de le présenter à mon éditrice avant la sortie du premier. Il était donc absolument logique de le placer en projet prioritaire dès que les personnages ont commencé à me faire de l’oeil. Voilà qui est fait !

Le carré brisé : (celui-là n’a même pas d’article qui l’évoque, peut-être quand je le reprendrais)

Vous l’avez compris, c’est le projet qui va payer pour les autres et se retrouver en pause. Pourquoi ? Parce que c’est le projet qui n’aurait jamais dû exister à la base (ce qui ne veut pas dire que je l’abandonne. J’y tiens, et je le finirais). Ce roman, je l’ai monté de toutes pièces suite à un défi idiot pour une seule raison : parce que j’avais besoin d’un projet de SFFF pour me raccrocher à la section des challenges de mon forum d’amour : CoCyclics. Or, à l’époque, je travaillais sur ma série prison qui est de la romance contemporaine. Sauf qu’aujourd’hui, j’ai Jours Rouges, qui est de la SF et peut parfaitement tenir ce rôle (d’autant plus que Nuits Blanches était lui aussi passé en challenge à l’époque).

C’est pourquoi mon petit Carré va se retrouver suspendu le temps que je boucle au moins un de mes autres projets en cours. Objectif : le reprendre avant la fin de l’année !

5 réflexions au sujet de “Les limites de la dispersion”

  1. Courage ma Louve, tu vas t’en sortir de tes corrections. <3 Et si c'est ça qui te stresse, je veux bien me dévouer pour te forcer à reprendre Carré après !

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