J’en parlais sur ma newsletter il y a 2 mois, j’ai décidé de réinvestir dans du matériel photo. J’ai hésité. C’est du matériel cher. Tout racheter en neuf se heurtait à mes convictions écologiques et minimalistes, et à ma recherche d’un équilibre impliquant de travailler moins et de vivre avec moins. Mais les arguments en faveur ont fini par avoir gain de cause :
- Mon précédent appareil montrait des signes de faiblesse, avait douze ans et était une entrée de gamme. Racheter du matériel n’avait donc rien d’un caprice.
- Les objectifs que j’utilisais (téléobjectif et portrait) n’étaient plus du tout adaptés à ma pratique.
- J’ai pu revendre tout mon matériel afin qu’il puisse continuer à servir.
- Si la photographie n’est plus ma pratique artistique principale, elle a retrouvé une belle place de second. Depuis un ou deux ans, j’ai de nouveau envie de progresser et de partager ce que je fais. C’est l’assurance que cet achat sera vraiment utile et utilisé, comme l’a été mon appareil précédent.
Alors, j’ai craqué pour le canon R100 (entrée de gamme de la dernière génération) avec son objectif paysage 18-45 / F4,5-6,3, et surtout une focale fixe 100mm macro / F2,8. Je verrais dans un second temps si j’ai ou non l’usage d’un téléobjectif.
Avec tout ça, j’ai pu me consacrer ces dernières semaines à ce qui était déjà devenu mon domaine de prédilection : la macro. Un domaine qui n’a pas les lettres de noblesse du portrait, de la photographie de rue, du photoreportage ou de la photographie animalière. Pourtant, ce sont les photos qui m’ont toujours provoqué le plus d’admiration et d’émotion quand je regarde celles des autres photographes.
Alors… let’s go. Et avec ce nouveau matos, je découvre de nouvelles possibilités sur les fonds, sur les micro-détails et… sur la photographie d’insecte. Un domaine que j’avais plus ou moins abandonné devant la difficulté, la patience nécessaire et les résultats qui n’étaient pas à la hauteur. Avec ce nouvel objectif haut de gamme, cela redevient une franche possibilité et je retrouve le plaisir de chasser les insectes pollinisateurs autour des fleurs et des points d’eau.
Il y a quand même un peu de « triche », sous la forme de la visite d’une serre à papillons tropicaux. Mais ça m’a fait un sacré bon entraînement et des clichés qui me donnent envie de continuer dans cette voie !