Et voici venir ma première nouvelle a avoir été acceptée pour un Appel à texte, qui par des hasards de publication, fut la quatrième à paraître.
Pénombre, c’est un recueil de fantasy urbaine. Des thèmes sombres, difficiles, qui se déroulent dans des ruelles désertes ou des appartements obscurs. Pourtant, ces textes ne sont pas dénués d’espoir, comme les perles qui composent cette anthologie.
Assez courte, elle contient 4 nouvelles, 1 poème et plusieurs illustrations magnifiques. J’ai eu un vrai plaisir à la lire et je ne regrette que l’absence d’une version papier à conserver sur mes étagères.
« Partout, des interrupteurs : le règne des fées électriques semble sans partage. Pourtant, que peuvent-elles contre les charmes d’une soirée au coin de l’âtre? Entre le parfum fumé, les braises ardentes et la musique du bois qui crépite, il y a de quoi rêver. les amateurs du clair-obscur, eux, préfèreront sans doute les bougies et leur fragile lueur qui peine à lutter contre les ténèbres…
S’il faut se méfier de l’eau qui dort, un feu ronflant est-il plus sûr? Qui sait ce qui danse ay creux des flammes… Et cette chandelle que l’on allume pour dissiper les peurs d’enfants, ne sert-elle pas de guide à quelque créature tapie dans l’ombre?
Rentrez au chaud et chaussez vos pantoufles : ce sont les recoins de la maison de l’on vous demande d’explorer, pour déceler ça et là les petites étincelles. Prenez garde cependant : le feu réchauffe mais blesse aussi… »
Ma nouvelle : La collectionneuse
Lorsqu’Asha lui ouvre la porte de son appartement, Sybille est immédiatement intriguée par cette boite noire qui trône au milieu du salon aseptisé typique de l’époque. De discussion timide en gestes aguicheurs, la soirée de travail va se métamorphoser peu à peu à la lueur des flammes. Jusqu’à révéler un secret indicible.
Cette nouvelle se situe dans l’univers de ma dystopie Le mélange des couleurs, qui n’est malheureusement pas terminé d’écrire.