Vieux livres sur une étagère.
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CoCyclics ou La mare aux nénuphars

Vous avez déjà dû croiser, au détour de mes articles, d’étranges mentions sur des êtres que je nomme « les grenouilles », et vous vous demandez bien de qui ou quoi je peux bien parler… voici enfin la réponse !

Tout d’abord, je vais faire une digression pour vous présenter un concept avec lequel je flirte depuis un peu plus d’un an (déjà ?) mais dont je n’ai découvert le nom qu’il y a 6 mois environ : la béta-lecture !

Depuis plus d’un an, je participe à des réunions mensuelles avec deux amies qui écrivent également de la SFFF*. On lit nos avancées respectives, on corrige, on commente les textes des autres. On discute beaucoup aussi, on argumente, on défend son point de vue face à des attaques sournoises réfléchies et argumentées. Peu à peu, on gagne en cohérence, en structure, sur le fond et la forme. On avance, dans notre texte mais aussi dans notre style, dans notre façon d’écrire, par l’échange et le partage. Ça, c’est ma découverte de la béta-lecture avant de savoir que la béta-lecture existait !

Puis, j’ai découvert un forum, complètement par hasard, en faisant des recherches sur un éditeur. CoCyclics, alias La mare aux nénuphars. Je l’ai oublié quelques semaines, puis j’y suis retournée et j’ai pris le temps d’en comprendre le fonctionnement (ça a dû me prendre environ 24h, il faut dire que la mare est un lieu très vaste et très riche, pour un jeune têtard fraichement débarqué). Et là, la révélation ! Un forum uniquement fréquenté par de jeunes auteurs** francophones de SFFF !

Que fait-on sur ce forum ? On discute de tout et de rien (surtout de tout), on échange sur l’écriture, on partage nos idées, nos écrits et on s’encourage… et surtout on béta-lit !

Alors, qu’est-ce que la béta-lecture ?

Béta-lecture est la traduction littérale de betareading : un lecteur non professionnel qui lit un travail écris, généralement de fiction, dans le but d’y déceler des soucis de grammaire, de tournures, et de faire des suggestions visant à améliorer l’histoire, les personnages ou l’intrigue.***

Qu’est-ce que CoCyclics ?

Cocyclics est un collectif d’écrivains/béta-lecteurs qui se lisent, se béta-lisent et s’encouragent les uns les autres. Du simple extrait d’une ou deux pages au roman complet, en passant par des nouvelles, des synopsis… chacun peut y trouver sa place en fonction de ses envies et de son niveau. Les seules conditions : la bienveillance et le partage. Rendre autant que l’on reçoit, pour que l’association continue de vivre et d’évoluer dans les meilleures conditions.

CoCyclics, ce sont aussi des rencontres, des conférences, un blog, un guide des éditeurs, et bien d’autres choses encore…

Qu’est-ce qu’une grenouille ?

Une grenouille, c’est une petite créature étrange. Un pseudo et un avatar, une ou des histoires en cours que l’on lit, béta-lit, suit avec avidité et impatience…

Une grenouille c’est une soeur (ou un frère (il y a aussi des grenouilles mâles)) de galère, qui vit les même choses que nous : doutes, angoisses, parfois incompréhensions devant ces histoires et ces personnages qui prennent tant de place dans notre vie.

Une grenouille, c’est le début d’une famille que l’on se choisit. Une famille un peu fantasque, un peu décalée, mais toujours présente quand on en a besoin.

Et la mare, même après six mois, ce n’est que le début d’une aventure !

*SFFF : Science Fiction Fantastique Fantaisie

**Qu’il soit entendu que par jeunes auteurs, je ne fais pas mention de l’âge réel de la personne derrière l’avatar. Je sous-entends seulement que la majorité des membres sont encore des écrivains amateurs, qui n’ont pas ou très peu publié, même si le nombre de grenouilles dont au moins un livre est disponible en librairie ne cesse d’augmenter, pour notre plus grand plaisir et notre plus grande fierté !

***Traduction personnelle et réinterprétée de cet article wikipédia.

5 réflexions au sujet de “CoCyclics ou La mare aux nénuphars”

  1. Une fois qu’on en découvre l’existence, la mare devient indispensable. Même si parfois, y faire un tour peut être douloureux. En proposant un texte en BL, on se rend souvent compte qu’on a trop idéalisé notre écriture et qu’on n’est pas un génie, loin de là. Pour mon prochain roman qui ne sera pas SFFF, je me demande comment je vais faire sans les grenouilles ^^

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