Vieux livres sur une étagère.
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Chronique de l’anthologie M/M : Les différences.

Suite à ma chronique précédente, je reviens ici pour vous parler du second ouvrage réalisé par l’association “Les passionnés de Littérature M/M” pour leurs deux ans d’existence. Comme la précédente anthologie sur Les métiers ordinaires, les bénéfices des ventes de l’anthologie Les différences seront intégralement reversées à l’association “Le refuge” qui aide et accueille de jeunes LGBT sans domiciles. Alors n’hésitez pas à leur apporter votre soutien !

Second recueil : Les différences

Si le précédent ouvrage nous montrait le côté parfaitement ordinaire de nombre de personnes appartenant aux communautés LGBT+, celui-ci va parler de clivage, de mise à l’écart, mais pour d’autres raisons que l’orientation romantique ou sexuelle des héros. Car encore une fois, nous ne sommes pas définis uniquement par notre orientation.

Les textes sont variés, les thématiques aussi, mais je dois avouer que j’ai beaucoup moins accroché qu’à l’autre anthologie. Peut-être en attendais-je trop. Ce thème des différences est quelque chose qui me tient particulièrement à coeur, que j’aime explorer dans mes propres textes et j’espérais des histoires fortes, poignantes, bouleversantes… je n’en ai pas trouvé assez à mon goût.

De ce point de vue, je ne peux pas ne pas évoquer la nouvelle : La promesse de Mys, que j’ai vraiment beaucoup aimée. Je l’ai trouvé très juste, très touchante dans ce choix de traiter des retrouvailles après une longue absence, qui permettent de montrer un deuil inachevé, qui n’est pas celui de la mort mais celui de l’homme qu’on a été. Pour moi, c’est la seule nouvelle de l’ouvrage qui m’a vraiment marquée, dans laquelle j’ai été emportée sans faille du début à la fin grâce à un style impeccable et une écriture à fleur de peau qui tranche dans le vif les émotions des personnages.

Il y a ensuite Sous la lune de Sawaën K., une très belle histoire de métamorphes, toute en douceur et en apprivoisement mutuel.

Puis vient Juste une semaine de Gabriel Woo Carpenter qui traite du thème difficile de l’autisme d’une manière qui m’a paru très juste. Un texte sympa, décomplexé avec des pointes d’humour et une belle surprise.

Voilà pour cette anthologie qui contient de jolies perles malgré un ensemble qui ne m’a pas fait vibrer autant que je l’aurais voulu. Sans doute parlera-t’elle plus à des gens qui aiment les textes plus léger. Moi, j’aime trop voir les personnages souffrir et aller au bout d’eux-mêmes pour remonter in-extremis. Ce qui fait sans doute que je n’étais pas le bon public pour ce recueil qui se voulait probablement plus optimiste que ce que j’en attendais.

Voilà pour ces chroniques ! N’hésitez pas à aimer ma page facebook ou à suivre mon compte twitter ! Pour suivre mon actualité, suivez le guide vers mon site web !

 

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