Bannière de la catégorie "Hurlements"
Actualités, Hurlements

Bilan 2024 (et 2023)

Je réalise, en cherchant mes anciens articles sur ce thème, que je n’ai jamais écrit le bilan de mon année 2023. Je pense qu’à l’époque, c’était un choix assumé en mode : « Marre des bilans de fin d’année, tout le monde s’en fout ». Sauf que j’avais oublié un détail… ce sont mes bilans annuels sur mon blog qui me servent de mémoire (parce que ma mémoire autobiographique est toujours aux fraises). Et pourtant, il y avait quelques trucs à dire.

Alors petit récap avant d’entamer celui de l’année 2024 (promis, c’est rapide) !

Un plannificateur papier ouvert sur une table avec des stylos colorés dessus.
Image par Amanda Randolph de Pixabay

Mon année 2023, avec un peu de retard

Eh bien… j’ai passé l’intégralité de l’année 2023 à galérer sur les corrections de Habemus Papam.

Mais j’ai aussi eu la procrastination très active, puisque j’en ai profité pour écrire à quatre mains avec Karine, une nouvelle version de notre diptyque Outsiders (oui, les deux tomes) et un nouveau roman one shot nommé Brisés. Trois premiers jets ou équivalents, pendant que je peinais lamentablement sur ma réécriture, que j’ai quand même fini par terminer aussi.

Alors… l’année 2023 a en réalité été très productive, puisque j’en suis sortie avec 3 premiers jets et un roman corrigé !

Mon année 2024, l’écriture qui avance sans se concrétiser

En 2024, j’ai commencé par reprendre Habemus Papam pour une seconde correction dans la foulée (ce qui m’a quand même pris 3 mois), puis je l’ai envoyé en bêta-lecture.

En parallèle, j’ai commencé à préparer et enregistrer un podcast : Dans les pas d’une histoire. L’idée ? Documenter en direct l’écriture d’un projet, depuis le tout début du premier jet et jusqu’à la publication. Comme je voulais pouvoir lancer le podcast en même temps que mon nouveau roman, j’ai commencé à manipuler les outils et à enregistrer les premiers épisodes de présentation et de worldbuiding tout en terminant mes corrections. Je voulais que tout soit prêt. Et au final… je n’ai lancé le projet que cet hiver, parce qu’il y a eu un contretemps choisi.

Avant d’entâmer un premier jet qui me prendrait des mois, et (il faut le dire) me faisait un peu peur, j’ai décidé de corriger à nouveau. Nous avons donc passé une bonne partie de l’année à réécrire le premier tome d’Outsiders. Et ça s’est révélé beaucoup plus compliqué que je ne le pensais. Parce que c’était notre projet chouchou, je m’attendais à un miracle. Il n’y en a pas eu. J’y ai trouvé tout ce que je déteste dans chaque cession de corrections : les pinaillages, les problèmes qui se rajoutent, les retours en arrière, le dégoût du texte… Mais nous en sommes sorties victorieuses ! Bon, pour se le faire démonter ensuite et devoir tout recommencer l’an prochain. On ne peut pas tout avoir…

Et enfin, il y a Belle du désert et son podcast, que je n’ai finalement entamés que fin octobre. Mais c’est un bel accomplissement. Alors que ce démarrage me faisait très peur, j’ai réussi à lancer l’écriture et à tenir un rythme correct d’écriture, d’enregistrement et de diffusion du podcast. Les choses se ralentissent, maintenant que nous sommes en décembre. La fatigue hivernale, des imprévus et l’approche des fêtes de fin d’année se sont glissés entre moi et le rythme que j’avais réussi à lancer. Mais je continue à écrire et j’espère profiter de ma semaine de vacances pour gratter quelques scènes supplémentaires !

Photo de deux piles de dossiers, en noir et blanc.
Image par Ag Ku de Pixabay

Un focus secondaire : la photo

Au-delà de l’écriture, j’ai porté un sérieux coup de collier sur ma pratique photographique en achetant un nouvel appareil, en rejoignant deux réseaux sociaux (Cara et Vero) dans le but exclusif de partager mes clichés, en reprenant le tri des vieux dossiers qui traînaient et en rejoignant un club photo pour me challenger !

Le club me permet de partager à nouveau sur le sujet, moi qui m’étais enfermée dans ma pratique solitaire, mes doutes et mes difficultés. Ça a également valorisé ma pratique et mon expérience, puisque suite à notre première sortie commune, une de mes photos est sortie dans les trois favorites du photographe extérieur venu nous donner son avis sur nos clichés ! J’en parlerai un peu plus et la partagerai dans ma newsletter à paraître toute fin décembre. C’est ici, si vous voulez vous abonner !

Et 2025 ?

En 2025, je passe définitivement à 75% de temps de travail. J’espère que ça va m’aider à relancer ma carrière littéraire, à avancer plus vite et plus efficacement sur mes textes et à enfin pouvoir publier à nouveau.

Photo d'une femme en contre-jour, tapant à la machine à écrire, devant des fenêtres à l'ancienne qui la baignent de lumière.
Image par Yerson Retamal de Pixabay

Mais l’envie et la frustration accumulée ont un inconvénient dont j’ai parlé dans une précédente newsletter : l’écriture est pour moi un travail. Je dois prendre garde à ne pas passer trop d’heures dessus sur le long terme, parce que le burn-out n’est toujours pas mon objectif de vie. Ce qui veut dire que je dois faire rentrer toute cette ambition dans une dizaine d’heures hebdomadaire ; incluant l’écriture, les corrections, le brainstorming, le réseautage, la paperasse, la com réseaux, ce blog, ma newsletter et mon nouveau podcast. Il va falloir que j’arrête de me rajouter des choses, à un moment !

Et plus concrètement, ça commence par terminer le premier jet de Belle du désert. Puis… probablement corriger à nouveau, soit Habemus Papam, soit Outsiders. Sans doute les deux. En espérant que j’arrive à boucler tout ça dans une année. Ça devrait être possible, à condition que je ne fasse pas de nouveau blocage.

Pour tout le reste… limiter l’écriture à une dizaine d’heures hebdomadaires devrait me laisser le temps de voir des gens, de gérer mes divers rendez-vous, de progresser en photo, de lire, de faire des puzzles, des jeux de société, des bougies et des peluches, de finir mon visionnage (20 ans après tout le monde) de la série Dr Who… et peut-être même d’adopter un chat ! Bon d’accord, en vrai tout ça fait déjà trop. Nous verrons.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.