Disclaimer : Cet article de blog sera illustré exclusivement avec des photos de carcajou. Parce que pourquoi pas. (Et parce que c’est beau, un carcajou.)
Le 20 août sortira mon troisième roman, mais cette sortie est un peu spéciale. Car Spirites, ce n’est pas juste mon bébé à moi. C’est le premier roman issu de ma collaboration avec ma co-autrice Karine Rennberg (allez y faire un tour, elle y parle aussi de Spirites et son article est beaucoup plus fun) !
Résumé :
« À Forwind, chasseurs de prime et citoyens se côtoient et maintiennent une entente cordiale. De là à dire que la petite ville est un havre de paix, il ne faudrait pas non plus pousser.
Daren ne s’attendait pourtant pas à ce que sa sœur s’y fasse kidnapper, encore moins devant le bureau du shérif. En effet, Heather est non seulement une mercenaire redoutée, mais aussi une spirite capable de manipuler les pensées. Inutile de décrire l’odeur des emmerdes qui s’annoncent…
Et s’il tolère les dons de sa sœur, Daren déteste tous les autres. Une mauvaise nouvelle pour Emre, un oracle défaillant qu’Heather a pris sous son aile. Elle lui fait confiance. Daren devrait aussi : ses visions leur seront capitales pour espérer la retrouver à temps.
Il n’a de toute façon jamais été dit que coopérer signifiait s’entendre. »
De quoi ça parle ?
L’idée de base de Spirites, c’était d’écrire un road-trip avec des personnages qui ne s’appréciaient pas. Un pur trope « ennemi to lover » (on a pas eu trop de problèmes pour le côté « ennemi », bizarrement).
Mais au-delà des différences individuelles, des caractères plus ou moins compatibles et des traumas qui hantent (bien entendu) nos persos, il y a aussi le heurt des communautés et des origines.
Dans ce monde inventé librement inspiré des westerns canadiens, version forêt glacée, les régions du nord et du sud ont des vues très différentes sur à peu près tout. Cela rend l’entente bien difficile entre les habitants.
Dans ce roman, il n’y a pas un groupe qui a raison et l’autre qui a tort. Il y a deux groupes qui ont des modes de vie complètement différents :
Les nordistes sont fiers, arrogants, furieusement indépendants et ont tendance à faire régner sur leurs terres la loi du plus fort. Un endroit où il ne fait pas forcément bon vivre pour les personnes fragiles ou qui cherchent juste la paix et la sécurité. Mais si la prise de risques est encouragée, elle est aussi récompensée et honorée.
Au sud, les lois sont plus nombreuses, les villes plus calmes et le commerce florissant. Mais la communauté passe avant tout, tant pis si les libertés individuelles en pâtissent. Se sacrifier pour le commun n’est pas source de fierté, c’est normal. Et ceux qui s’y refusent ou y échouent sont brutalement rejetés.
Bien sûr, tout cela n’apparaît qu’en filigrane, dévoilé sous le prisme de nos personnages, avec leurs biais, leur caractère (de merde) et leurs points de vues parfois férocement partial (hello, Heather). Car Spirites, c’est avant tout l’histoire d’un groupe de mercenaires qui devront mettre de côté leurs différents pour survivre.
Si une partie de cela vous parle, Spirites sortira le 20 aout, en papier et en numérique.
Et les précommandes numériques ont déjà ouvertes ! (Amazon – 7Switch)
Et si l’écriture à quatre mains vous intéresse, n’hésitez pas à aller relire ce très bon article de Karine sur le sujet !