L’été dernier, la sophrologue qui m’accompagnait depuis 3 ans a quitté la région et mon groupe de pratique s’est dispersé. Quelques mois plus tard, j’ai ressenti le besoin de reprendre et j’ai donc cherché un autre groupe. Je vous parlerais dans un futur article de tout ce que cette pratique m’a apporté. Aujourd’hui, je voulais évoquer le groupe et l’importance des personnes qui le composent.
À l’époque, j’avais commencé la sophrologie par plusieurs mois de pratique individuelle, avant de rejoindre le groupe en place. Il s’est alors passé une chose qui m’a paru assez incroyable. Moi qui ne suis pas à l’aise avec les gens, qui craignais les courts échanges précédant et suivant ces séances, je me suis presque instantanément sentie bien et en parfaite confiance.
Je pense que la chose la plus importante que j’ai trouvée dans ce groupe, c’est la liberté d’évoquer sans crainte des visualisations parfois incongrues. Je me suis changée en loup et j’ai croqué une toile d’araignée ? Qu’importe ! Quelqu’un d’autre s’est changé en fée, a embrassé un arbre ou visualisé une laitue ! Et ces échanges se sont fait avec un tel naturel que je n’ai jamais eu peur d’évoquer ce qu’il m’arrivait ou ce qu’avait éveillé en moi la séance.
Au fil des mois, j’ai appris à découvrir des brides des gens avec qui je partageais les séances. Avec naturel, j’apprenais des choses intimes sur leurs vies tout en ignorant parfois leurs « fondamentaux ». Statut marital, métier, enfants…. quelle importance ? Mieux valait connaitre une passion pour la forge médiévale, un amour des libellules, le souvenir d’un jardin d’enfance…
Or, cette ambiance incroyable, cette confiance, je ne parviens pas à la retrouver dans mon nouveau groupe. Parce que nous sommes plus nombreux ? Que beaucoup sont des débutants ? Que la pratique est légèrement différente, moins ancrée sur les visualisations ? Que la sophrologue qui nous accompagne n’a pas cette aisance naturelle à fédérer le groupe ou n’est pas parvenue à me mettre en confiance ?
Je ne sais pas, mais je sais qu’il me manque quelque chose. La pratique n’est pourtant pas très différente, mais je ne retrouve pas cette base solide et rassurante, cette confiance mutuelle et cette harmonie folle qui portait mon ancien groupe. Et putain, elles me manquent.
Comme tu l’as dit, tu as découvert les gens au fil des mois. Peut-être faut-il un peu plus de temps pour établir cette relation avec ton nouveau groupe ? En tous cas, j’espère que la connexion s’établira naturellement. Merci du partage d’expérience <3
Peut-être mais là… disons que les 2 fois, je suis arrivée en cours d’année dans un groupe déjà formé. Mais la dernière fois, je me suis retrouvée intégrée sans me poser de questions. Là… j’ai l’impression qu’il n’y a rien à intégrer parce qu’il n’y a pas de groupe. Juste des gens qui se retrouvent au même endroit une fois par semaine. Et ce n’est pas à moi qu’il faut demander de fédérer des gens, quoi XD.