Les Enfants du Passé, c’est mon nouveau coup de coeur. Ce livre, je l’ai lu en 24 heures. Je l’ai refermé, puis je l’ai ré-ouvert et je l’ai relu. Ce qui a dû m’arriver 3 à 4 fois dans ma vie (pas de relire un livre, mais de le relire aussitôt après l’avoir terminé).
« Djaël Aldrin traîne son exceptionnelle longévité comme une malédiction à travers toute la galaxie. Alors qu’il chine des pièces détachées, un acte compulsif vient bouleverser sa routine. Mais qu’est-ce qui lui a pris, pourquoi avoir acheté cet homme?
Oshi est né esclave. Remettre en question sa condition lui est inconcevable. Lorsque son nouveau maître l’exige, il doit pourtant s’y efforcer. Mais pourquoi est-ce si difficile?
Qui est donc cet adolescent allongé sur la table d’un légiste de Nouvelle-France ? Son ADN le désigne comme étant Djaël Scott Aldrin, un pilote d’arche d’exode, né sur Terre, vingt-deux siècles plus tôt, ce qui est bien sûr impossible.
Et si ces trois énigmes n’en formaient qu’une? »
Ce livre, c’est d’abord une magnifique romance. Une histoire d’amour crédible avec des personnages attachants et réalistes, qui ont chacun leur histoire. Pourtant, c’est bien plus que ça. C’est avant-tout une réflexion sur la liberté, sur l’affirmation de soi, sur les chaines qui nous emprisonnent, qu’elles soient physiques ou mentales.
C’est aussi un space-opéra dépaysant. Un roman de science-fiction léger où l’univers est assez riche pour nous émerveiller et assez simple pour ne pas noyer ceux qui comme moi ne sont pas des amateurs de hard-SF. Un voyage dans un monde cohérent qui nous renvoie à nous-même, à la société, mais aussi à un avenir fantasmé où des races intelligentes diverses se mêlent et cohabitent avec plus ou moins de difficultés.
Et un coup de coeur personnel pour la superbe couverture et le personnage de Tahé.