Pourquoi laisser reposer mon manuscrit* ?
« Quand j’ai fini le premier jet d’un roman, je le mets de côté, avec toutes ses imperfections, pour le laisser reposer. Quelque temps plus tard _ six mois, un an, deux ans, peu importe _ j’y reviens avec un regard moins impliqué (mais toujours aimant), et j’entreprends de le corriger.«
Avant-propos de « Le pistolero« , La tour sombre – 1, Stephen King, traduit de l’anglais par Marie de Prémonville.
J’ai posé le point final de mon histoire il y a dix jours et en ai terminé la première relecture hier. Il me faudrait donc, théoriquement, le laisser reposer sans plus m’en préoccuper afin d’y revenir avec un regard moins impliqué. Un très beau concept que je comprends parfaitement… la question est désormais, en serai-je capable?
Ce récit a été confié à des relecteurs afin d’avoir des avis, des critiques et des points de vue différents sur l’histoire, l’écriture, mais aussi les points techniques concernant les arts martiaux, etc… dans le but de n’y revenir que dans quelques mois, lorsque j’aurais reçu les résultats de toutes ces relectures…
En attendant, il me faudrait théoriquement l’oublier, passer à autre chose… je ne peux pas. L’univers de Valone m’appelle et me fascine. C’est pourquoi je suis en train de réaliser ce blog, afin de faire patienter les quelques personnes qui ont déjà lu des extraits ou ont entendu parler du livre, afin de me faire connaître de nouvelles personnes également, pour le jour où ce récit sera publié.
Mais ce n’est pas suffisant. Le monde de Valone se rappelle à moi, en permanence. Pourrais-je attendre la publication du Fils de l’Ange pour me lancer sur une nouvelle histoire ? Je ne crois pas. Le terre de Valone, son univers et ses personnages reviennent à moi et ne se laisseront pas oublier durant si longtemps. Et mon regard, lorsque je reviendrai sur Le fils de l’Ange, ne sera pas moins impliqué. Sans doute plus, mais autrement… Est ce que cela va suffire ? Il le faudra bien, car il n’y a pas d’autre alternative !
* Qu’est ce qu’un manuscrit ? J’ai bien conscience de faire ici un terrible abus de langage, car mon « manuscrit » est en réalité un texte totalement informatisé, depuis le début ! Mais je me permets d’utiliser le terme manuscrit car je pense qu’il reflète toujours aussi bien cette réalité d’un texte achevé mais encore jamais publié. Et puis, il faut avouer que « manuscrit », ça fait classe ! Beaucoup plus que « premier jet » ou « tentative de roman en cours d’édition »… Voilà !