J’ai découvert Everlasting par une chronique du blog « Les chroniques pressées« . Les dystopies/romances hétéros ne font pas partie de mes genres favoris, même si j’en ai déjà lu. Mais j’ai été suffisamment intriguée pour tester. J’ai sacrément bien fait.
Résumé :
« L’amour éternel existe et Soulmates vous le trouvera.
C’est ainsi qu’Everlasting vend Soulmates, son logiciel révolutionnaire censé mettre fin au déclin inexorable de la natalité. Se soumettre au choix de l’algorithme, capable de trouver votre âme sœur, devient rapidement obligatoire. Sauf que les résultats d’As s’avèrent négatifs : « aucune correspondance dans la base de données ». Incapable d’envisager son futur sans cette âme sœur indispensable, As reprend finalement espoir quand Everlasting lui propose de tester une nouvelle version du logiciel… Seulement c’est au cœur du système que l’on en découvre les failles. »
Ce qui m’a marqué dans Everlasting, c’est la manière dont ce roman m’a embobinée en ne m’emmenant jamais, mais vraiment jamais, là où je m’y attendais !
Ce roman, c’est un texte hybride. Une dystopie où la révolution n’est pas vraiment celle qu’on attendait. Un roman sur l’amour qui n’est pas un roman d’amour. Et pourtant ce texte le questionne, l’amour. Qu’est-ce que le grand amour ? L’âme soeur existe t’elle ? Qu’est-on quand on ne rentre pas dans les cases traditionnelles du couple ? Ce roman nous plonge au coeur de ce questionnement aux côtés de personnages neuroatypiques obligés de se plier à la quête du couple parfait.
Je pense que si ce roman m’a tellement embarqué, c’est parce que je me suis si souvent sentie comme eux. Perdue par les injonctions d’un monde qui nous impose une image idéalisée du couple et de la famille. Une image qui coince, pour un certain nombre d’entre nous. Alors, en lisant ce roman, j’ai trouvé un écho très fort à certains de mes ressentis. Merci beaucoup à l’autrice d’avoir osé et réussi ce pari.