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2025, tout lâcher et partir loin (ou pas)

Vous vous en êtes sans doute rendu compte, cela fait des mois que j’ai complètement lâché la communication internet : ce blog, ma newsletter, mes réseaux… j’en ai abandonné l’intégralité cet été pour ne plus y revenir jusqu’à aujourd’hui. Et j’ai décidé d’utiliser l’excuse du bilan de fin d’année pour reprendre. Alors, allons-y.

Une carrière ? Quelle carrière ?

Mon focus de 2025, avec mon passage aux trois quarts temps, était censé porter sur la relance de ma carrière littéraire. Je devrais cesser de faire ce genre de plans.

J’étais pourtant motivée et enthousiaste. En début d’année, j’écrivais un nouveau premier jet, le premier en solo depuis très longtemps, et je sortais en parallèle un podcast documentant mon processus d’écriture. Ça a duré, très exactement, jusqu’au salon de l’Ouest Hurlant fin avril. C’est à ce moment-là que j’ai accepté deux choses :

  1. Mon début de roman ne partait pas du tout dans la bonne direction. J’ai entamé Belle du désert comme une romance, sauf que quelque chose coinçait. Je revenais sans cesse sur mes pas pour détricoter la romance au fur et à mesure de mes avancées. J’ai fini par réaliser le souci : pour tout un tas de raisons, Belle du désert ne pouvait pas être une romance. Je devais l’écrire comme un roman de cour, et ça voulait dire changer la quasi-intégralité des points de vue utilisés depuis le début.
  2. Malgré mes rêves de grandeur, mon podcast Dans les pas d’une histoire faisait un flop complet. Pratiquement pas d’écoutes, pas de partages, pas de commentaires… exactement comme le reste de mes réseaux. C’était un échec.

Étant donné le travail nécessaire pour reprendre Belle du désert et le traiter de la bonne manière, j’ai décidé de mettre de côté ce projet le temps de corriger Habemus Papam. En effet, entre-temps, j’avais digéré mes retours de bêta-lecture et je savais ce que je devais faire pour que ce roman corresponde enfin à l’autrice que j’étais désormais. Je me suis donc recentrée sur Habemus papam et ce blog : j’ai tenu 3 mois.

Je crois que le coeur du problème a été une forme de renoncement. Pendant plusieurs années, relancer ma carrière a été mon objectif ultime : celui que j’atteindrais lorsque j’aurais enfin plus de temps, plus de stabilité, plus d’équilibre dans ma vie perso… Et je crois qu’en 2025, j’ai enfin accepté que la carrière rêvée était un idéal inatteignable : sortir un livre par an, avoir un agent litteraire, gagner assez d’argent pour passer à mi-temps, être invitée en salon, percer sur le net et dans le milieu, avoir un blog qui cartonne… ça ne fonctionnera pas. Je ne suis pas assez productive, pas assez investie et stable sur le long terme, pas assez « likable ».

Tout lâcher et partir (virtuellement)

Début août, j’ai tout lâché. Je savais où j’allais sur mes corrections, j’avais du temps, j’avais même plusieurs articles de blog prêts à être publiés. À la place, je me suis enfoncée dans un intérêt spécifique et j’ai littéralement disparu de la circulation pendant 5 mois. Depuis début août, mon seul et unique focus est la fanfic autour de l’univers de Mo dao zu shi (The grand master of demonic cultivation alias The Untamed). En 5 mois, j’ai lu des kilomètres de fanfiction, j’ai commencé à en écrire 3 dont une en anglais (qui a désormais dépassé les 500 ksec) et j’ai créé un compte sur AO3 pour les publier (si ça vous tente, c’est ici !).

Je n’ai pas terminé d’écrire des fanfics et je n’ai certainement pas terminé d’en lire. Mais alors que décembre 2025 arrive à sa fin, je fais le voeu pieux de remettre le pied dans la vie réelle, dans ce blog et dans mes projets passés.

Pour autant, je ne veux pas me donner d’objectifs pour 2026 ; ni en temps d’écriture, ni en productivité, ni en projets. Je vais relancer des choses et voir si je peux ressusciter une partie de mes objectifs long terme, sans m’illusionner et sans alterner les périodes maniaques et les périodes d’abandon. C’est ce que je fais depuis plusieurs années, et force est de constater que ça ne fonctionne pas top. Donc en 2026, je vais me laisser porter et je vais regarder à quoi ça ressemble.

2026, un focus purement philosophique

D’un point de vue plus personnel, mon objectif de l’année sera de détricoter les notions de plaisir, de bonheur et d’accomplissement. Pas d’objectif professionnel, pas d’objectif de vie saine, pas d’objectif d’écriture. En 2026, je ne me pose aucune contrainte. Je veux goûter à la liberté et voir si je suis capable d’en faire quelque chose sans y associer discipline et pression malsaine.

Live and let’s see.

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